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"Workers & Resources: Soviet Republic c’est “l’anti Cities Skylines”. Le jeu n’est pas très beau, ni très ergonomique, mais il en a sous le capot. Si vous cherchez une simulation de gestion de ville complète, avec une multitude d’aspects à prendre en charge, alors vous serez conquis !"
Geek4Life
TEST : Workers & Resources:
Soviet Republic

Développé par le studio slovaque 3Division, Workers & Resources: Soviet Republic (abrégé en WRSR) nous invite à développer une ville soviétique entre les années 1960 et 1990. Avec ce titre vous pourrez plonger en profondeur dans tous les rouages visant à construire une ville autosuffisante et satisfaire l’ensemble des besoins de votre population.

Aujourd’hui il existe de nombreux types de city-builders, avec leurs spécificités et leurs axes de gestion particuliers. Avec Cities Skylines par exemple vous devez gérer votre population, votre industrie, la pollution générée, ainsi que le trafic routier et ferroviaire. Dans la série Anno, il est plutôt question de créer de nombreuses chaînes de production, afin de créer une très grande variété de produits et ainsi satisfaire les besoins de notre population, pour la faire évoluer et ainsi débloquer de nouvelles possibilités. Pour les Tropico, il est surtout question de gérer ses exportations, ses relations internationales et de s’attirer les faveurs des différents partis présents sur notre île afin de rester au pouvoir. Avec WRSR c’est un peu tout ça à la fois, mais puissance mille. Au début vous pourrez payer pour faire construire vos infrastructures en important les matériaux de base et la main d’œuvre, mais le but final est d’être complètement autosuffisant. C’est-à-dire exploiter les ressources nécessaires à votre développement, disposer des différents véhicules pour les transporter, des usines pour les traiter et de la main d’œuvre pour tout faire fonctionner.



WRSR c’est plus de 300 bâtiments et infrastructures à construire et plus de 50 ressources à gérer (matières premières, produits finis et déchets). Il y a aussi plus de 200 véhicules différents ; terrestres, maritimes et aériens. Comme le jeu se déroule entre les 2 blocs de l’Est et de l’Ouest, vous allez diriger votre nation avec des roubles et des dollars. Même si votre cœur bat plutôt à l’Est, il est important de ne pas trop négliger vos rapports avec les pays capitalistes. La loyauté envers un bloc est toujours une option, mais si vous exportez massivement votre production vers un seul marché vous allez finir par le saturer et faire chuter les prix de vente. Or il n’y a que 2 façons de générer de l’argent dans WRSR, les exportations et le tourisme. Vos citoyens ne payent pas d’impôt et les entreprises ne vous rapportent rien. Le jeu est bien complet, vous pourrez gérer par exemple l’électricité, le chauffage, la distribution d’eau, le recyclage des déchets, le déneigement des routes, l’éducation, la santé, l’approvisionnement des stations-services, la loyauté, la culture, les divertissements et bien d’autres. Tout ça en assurant une logistique solide au niveau des transports. Vous aurez de quoi faire à ce niveau, avec des liaisons routières et ferroviaires, des transports maritimes et aériens, avec des hélicoptères, des téléphériques et des métros. Mais avant de profiter de toutes ces possibilités vous devrez effectuer les recherches adéquates dans vos universités.

Une simulation de pointe

Pour vous familiariser avec toutes ces mécaniques et l’ergonomie assez particulière du jeu, vous aurez une vingtaine de didacticiels pour faire le tour des possibilités, ainsi que 2 campagnes qui vont vous permettre de construire une ville pas à pas. Ce mélange des didacticiels et des campagnes fonctionne très bien et permet de se faire la main avant de se lancer en mode réaliste. En plus le jeu bénéficie d’une traduction française, même si hélas certains textes débordent parfois de leur emplacement. Si vous ne voulez pas tout gérer de A à Z pas de panique, le jeu propose suffisamment d’options pour régler le niveau de réalisme. Vous pourrez donc jouer à WRSR comme un city-builder classique ou comme une simulation. Si vous souhaitez jouer avec toutes les options activées vous devrez prévoir toutes les étapes pour construire, ou démolir, vos infrastructures. Ainsi, si vous souhaitez construire une route manuellement, il vous faudra tout d’abord un bureau de construction pour coordonner les travaux. Vous aurez besoin de gravier, d’asphalte et de béton, donc des mines et des usines pour extraire et traiter ces matériaux. Il vous faudra également créer ou acheter des camions pour transporter vos ressources, ainsi que des bulldozers pour niveler le terrain et des rouleaux compresseurs pour poser et compacter l’asphalte. Il faudra par conséquent vous assurer d’avoir une station à essence fonctionnelle pour ravitailler vos véhicules. Enfin, vous devrez amener vous ouvriers en bus jusqu’au chantier pour qu’ils puissent travailler.



Une fois ses marques prises c’est un plaisir de se lancer dans cette grande aventure, même si certains aspects du jeu mériteraient d’être améliorés. Il n’existe qu’un seul type de récolte (céréale) et d’élevage (bovin), plus de diversité aurait été bienvenue. Le titre ne propose pas non plus d’autoroute, ni de 4 voies. En revanche, il croule sous une grande diversité de véhicules, certains ne servant hélas à rien, puisque leur rapport prix/performance est insuffisant. Pourquoi proposer 5 camions remorques différents, quand seulement 3 sont vraiment utiles ? Nous aurions aussi aimé trouver davantage de tooltips et des vitesses supplémentaires. WRSR propose une vitesse normale et accélérée, ce qui s’avère insuffisant vu le temps nécessaire à la réalisation de la plupart des travaux. Enfin, visuellement le jeu de 3Division n’est pas des plus séduisants. De par sa thématique WRSR se concentre sur de gros bâtiments carrés et gris. L’ensemble se révèle austère et manque de décoration, même si on peut lui trouver un certain charme. Là où le bât blesse vraiment c’est au niveau des animations. Les citoyens se téléportent littéralement quand ils prennent le bus, où font d’autres activités, ce qui casse l’immersion. La bonne nouvelle c’est que le jeu prend en charge le Steam Workshop, ce qui permet de trouver toutes sortes d’éléments décoratifs, des véhicules et des visuels pour les bâtiments, afin de faire des villes avec des rendus plus variés et plus esthétiques.

Jean-Marc Pichot
Graphismes : 12/20

Visuellement le jeu n’est pas à tomber par terre avec ses gros bâtiments gris. Pourtant il s’en dégage un certain charme, même si l’ensemble manque hélas de variété. Nous regrettons surtout le manque de détails dans les animations de nos citoyens.

Gameplay & prise en main : 17/20

Le titre offre une profondeur de gameplay rarement égalée. Vous pourrez gérer chaque aspect de votre ville en détail. Même si durant les premières heures WRSR peut paraître intimidant, les didacticiels et les campagnes font du bon boulot pour nous familiariser en douceur avec les différentes mécaniques de jeu.

Musique et bruitages : 13/20

Les musiques sont sympathiques et nous mettent bien dans l’ambiance, mais deviennent assez vite répétitives. Idem pour les bruitages, fonctionnels mais trop peu variés. Davantage de diversité à ce niveau n’aurait pas été du luxe pour nous permettre d’apprécier la bande-son sur le long terme.

Durée de vie : 17/20

WRSR demande un certain temps d’adaptation pour bien maîtriser chacun de ses aspects. Vous pourrez décider quelles parties gérer, ou non, pour apprendre pas à pas tous les rouages du jeu. Cette période d’apprentissage va déjà vous retenir un bon moment devant votre écran. Une fois l’ensemble maîtrisé on peut alors vraiment apprécier toute l’étendue du jeu pour des heures et des heures de plaisir à tout planifier méticuleusement.

Note pour ce test : 16/20

Workers & Resources: Soviet Republic c’est “l’anti Cities Skylines”. Le jeu n’est pas très beau, ni très ergonomique, mais il en a sous le capot. Si vous cherchez une simulation de gestion de ville complète, avec une multitude d’aspects à prendre en charge, alors vous serez conquis par le titre. Mais soyez prévenus, sa complexité n’a d’égal que la satisfaction ressentie lorsque l’on maîtrise enfin tous ses rouages. Car une fois le pied à l’étrier on prend beaucoup de plaisir à gérer en profondeur notre nation. L’intégration du Steam Workshop est aussi une excellente nouvelle, avec d’ores et déjà une bonne dose de contenu supplémentaire.

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