Série culte pour de nombreux fans de RPG, «The Elder Scrolls» ne cesse de nous émerveiller. Trois ans après Skyrim (le 5e opus), la saga évolue vers le MMORPG, avec une déclinaison « Online ». Un rêve devenu réalité pour tous les adeptes de Morrowind, Oblivion ou plus récemment Skyrim qui espéraient l'arrivée d'un mode multijoueur. C'est désormais chose faite ! Gameplay solide et réalisation alléchante, «The Elder Scrolls Online» est bien parti pour s'imposer parmi les immanquables de l'année.
Disponible sur PC, depuis le 4 avril 2014, « The Elder Scrolls Online » est sans conteste l'un des jeux les plus attendus de cette année. Et pour cause ! Le MMORPG de Bethesda et ZeniMax Online Studios rend enfin possible l'exploration, à plusieurs, du royaume de Tamriel. En attendant les adaptations PlayStation4 et Xbox One (prévues pour juin prochain), la version PC impressionne par de somptueux environnements ouverts en 3D, des phases de combat dynamiques (alternant PVE le PVP), ainsi qu'un système d'artisanat particulièrement efficace. Aucun doute : les fans de la série retrouveront immédiatement leurs marques. En revanche, concernant le modèle économique, Bethesda n’a pas opté pour le « Free to Play ». Exit la gratuité ! Ici, il vous faut d’abord acheter le jeu (55 € avec 30 jours offerts) et payer ensuite un abonnement mensuel de 12,99 €. Un parti pris qui ne sera pas du goût de tous. Gageons toutefois qu’au vu de la renommée de la série, la prise de risque est limitée pour Bethesda. Souris en main, « The Elder Scrolls Online » démarre - comme toujours - par la création d'un avatar. L'éditeur de personnages est plus riche et abouti que celui d'Oblivion. Il vous revient de définir la race de votre personnage (parmi les 9 habituelles : Argonien, Khajiit, Orque, Dunmer, Bosmer, Bréton, Nordique, Rouge Garde et Imperial), choisir son sexe, sa morphologie... Ensuite, place à l'action ! Le scénario nous immerge d'emblée en prison, comme au début de « The Elder Scrolls IV : Oblivion ». Juste le temps de vous familiariser avec les commandes et les mécanismes de jeu. Les premières minutes de jeu sont dirigistes et peu passionnantes, mais comme dans Morrowind, Oblivion ou Skyrim, avec « The Elder Scrolls Online », vous vous retrouverez rapidement livré à vous même et libre d'explorer à votre guise – à pied ou à cheval ! - les terres envoûtantes du royaume de Tamriel (divisées en zones).
Du « Elder Scrolls » pur jus !
Concernant le pitch, « The Elder Scrolls Online » nous immerge à Tamriel (1000 ans avant les faits de « Skyrim »). Le chaos est omniprésent depuis que le prince daedrique Molag Bal a profité de l'absence d’un Empereur pour déverser sa haine et son armée venue d'Oblivion. Les forces du mal menacent désormais tous les habitants du royaume... Dans ce contexte, vous allez devoir rejoindre l'une des trois factions : « l'Alliance de Daguefilante » qui regroupe Brétons, Orques et Rougegardes, le « Pacte de Coeurébène » avec les Elfes Noirs, les Nordiques et les Argoniens ou encore le « Domaine Aldmeri » constitué des Hauts-Elfes, des Elfes des Bois et des Khajiits. Le contenu fait honneur à la série, avec plus de trois cents heures de jeu, rien que pour la partie solo (PvE) ! Les fans des précédents opus seront ravis d'apprendre que les quêtes se débusquent un peu partout et qu'il faut explorer la carte et parler aux nombreux PNJ pour engranger des précieux XP. S'y ajoutent des phases de PvP (joueurs contre joueurs), où l'on peut prendre part à des sièges de places-fortes (jusqu’à 200 participants) et des campagnes de plusieurs semaines. Cette prouesse est possible, grâce à la technologie « Mega-Serveur » qui permet de retrouver ses amis très facilement et de rejoindre les milliers de joueurs en ligne via les deux serveurs actuellement proposés (américain / européen). Outre une réalisation visuelle honorable pour un MMO avec, notamment, des personnages en 3D finement modélisés, de vastes environnements (villes, villages, forêts, donjons...) qui foisonnent de détails et sont agrémentés de somptueux effets visuels. « T.E.S.O » brille par un gameplay particulièrement efficace. Comme dans les précédents épisodes solos (Morrowind / Oblivion / Skyrim), il faut pratiquer les différentes compétences pour les faire progresser. Mais aussi mener à bien d'innombrables quêtes ! Ces dernières sont bien mises en scène avec d'excellents doublages VF. Soulignons que la prise en main est relativement intuitive et a été pensée pour s'adapter aussi bien aux fans de la série qu'aux adeptes des MMO. De ce fait, nous retrouvons le choix entre la vue subjective ou l'affichage à la troisième personne. Sympathique : l'interface s'inspire fortement de celle de « Skyrim » (jeu vendu à plus de 20 millions d'exemplaires !). De ce fait, nous retrouvons la boussole et un ATH fortement marqué « console ». Testé sur un AMD Phenom (X4), 4 Go DDR3 et une GeForce GTX 770 oc (2Go), « The Elder Scrolls Online » s’est avèré parfaitement fluide. Sans parler de PC de compétition, il est tout de même préférable de jouer avec un ordinateur équipé à minima pour le jeu. Idem pour la connexion, sans quoi vous risquez de pâtir de quelques ralentissements. Bref, si vous avez toujours rêvé de multijoueur dans The Elder Scrolls, cet épisode devrait vous combler. Reste à prendre en compte son prix (non négligeable) et quelques défauts techniques (bugs) à l'heure du lancement. Pour le reste, nous retrouvons l'esprit de la saga. Un titre à recommander aux amateurs de MMO.
Après nous avoir fait saliver en distillant au compte-gouttes les premières images, « The Elders Scrolls Online » se révèle un bien beau MMO. Certes, le résultat n'est pas révolutionnaire par rapport à d'autres démonstrations technologiques, mais le rendu est très correct au regard des précédents opus. Si la modélisation des personnages et des environnements est réussie, à l'heure du lancement, il faut encore composer avec quelques légers bugs d'affichage. Mieux vaut le savoir. Enfin, soulignions que le jeu est plutôt bien optimisé.
Mis à part le côté économique qui peut faire peur (surtout pour un RPG aussi addictif), « The Elder Scrolls Online » a le mérite de convenir aussi bien aux fans de la série qu'aux néophytes habitués aux MMO. La prise en main est accessible et l’on apprécie de pouvoir alterner le PVE et le PVP. Si toutes les quêtes ne sont pas inoubliables, ces petits scénarios ont fait l'objet d'un grand soin et assure de retrouver l'esprit des précédents volets. Quant aux batailles épiques (dont les sièges), ils renouvellent habilement le gameplay. Entre la progression du personnage, via de nombreuses compétences et améliorations, les quêtes (passionnantes pour un MMO!), un système d'artisanat intelligent (alchimie, enchantement, utilisation de la forge) et les phases de combats épiques... vous ne risquez pas de vous ennuyer.
Entièrement localisée en Français, la bande-son de The Elder Scrolls Online s'inscrit dans la continuité des précédents opus. De quoi parfaitement s'immerger dans cet univers à grand renfort de musiques épiques, bruitages réalistes, agrémentés de doublages parfaitement interprétés. Pas de mauvaise surprise concernant l’ambiance sonore, Bethesda nous démontre une fois de plus un savoir-faire indéniable.
Avec trois cents heures de jeu rien que pour la partie PVE, « The Elder Scrolls Online » offre d’entrée un sérieux contenu ! Un bon début, car Bethesda va renforcer son jeu avec des DLC. Bref, si vous êtes fan et si avez toujours rêvé de jouer à plusieurs à un « Elder Scrolls », c'est l'occasion de vous y mettre. En revanche, à l'heure du « free 2 play » le modèle économique freine un peu l’enthousiasme. Surtout au vu du côté addictif de la saga. En l'état, il est impératif d'acheter le jeu de base (55 €) et de payer ensuite, tous les mois, un abonnement (12,99 €). Un vrai budget !
MMO événement de l'année 2014, « The Elder Scrolls Online » nous invite à une aventure spectaculaire dans l'univers de Tamriel. S'appuyant sur les excellentes bases de Morrowind, Oblivion et Skyrim, cet épisode 100% multijoueur mêle habilement les codes de la série à ceux des MMORPG. Le tout, avec une réalisation audiovisuelle impressionnante. Il en ressort un déluge de quêtes en monde ouvert où tout semble possible. Jouissif ! Mais ce plaisir à un prix : 55 € pour le jeu de base et 12,99 € par mois. À prendre en compte.