Kingdom Come: Deliverance II débarque enfin sur PC et consoles, après près de sept ans d’attente. Et autant vous le dire tout de suite : il va faire date ! Développé par "Warhorse Studios" et édité par "Deep Silver", cette nouvelle aventure n’est pas simplement une "suite", c’est une véritable "réinvention" de ce que l’on attend d’un RPG historique ! L’ambition est claire : vous plonger dans la Bohême du XVe siècle. Une des sorties majeures de l’année 2025... car le jeu prend place en 1403, dans un "monde ouvert" d’une richesse inouïe où chaque recoin a été méticuleusement recréé. Bluffant !
Quand on parle de "Kingdom Come: Deliverance II", on ne parle pas d’un simple jeu vidéo, on parle d’un "voyage dans le temps", d’une immersion totale en 1403 ! L’Europe médiévale n’a jamais été aussi tangible qu’avec ce RPG. Vous y incarnez un forgeron devenu guerrier, "Henry", qui se retrouve plongé dans un monde de guerre, de trahisons, de complots politiques et de dilemmes moraux où chaque décision compte. S’ajoute à cela : la Bohême, cette région d’Europe centrale, qui est un "personnage" à part entière dans cette aventure (tant les développeurs ont soigné le background et chaque détail). Manette en main, on réalise que les villes sont "vivantes", les villages bouillonnent d’activité, et le paysage est d’une beauté spectaculaire. Rappelons que le premier opus était déjà très abouti sur le plan visuel ! Les bâtiments d’époque sont fidèlement reproduits, les paysages offrent de nombreux panoramas. Cette "suite" est une véritable "claque visuelle" et une sorte de "musée vivant" de l’histoire médiévale ! Quand on vous dit que le jeu respire l’authenticité, on ne parle pas juste de quelques détails, mais d’une vraie volonté de rendre l’histoire palpable et vivante à chaque coin de rue. On en a clairement plein les mirettes...
Il faut dire que sur le plan visuel, le jeu de "Warhorse Studios" tire parti des dernières technologies des consoles next-gen et des PC modernes. Les graphismes sont incroyables, les textures ultra-détaillées et les effets de lumière sont d’une beauté à couper le souffle. La Bohême s’anime sous vos yeux avec une précision inédite. Le cycle jour/nuit est d’une beauté folle, les scènes de bataille sont grandioses et, surtout, jamais l’authenticité n’a été poussée aussi loin. Les paysages, entre collines verdoyantes et forêts profondes, font du jeu la nouvelle référence pour les benchmarks de nos cartes graphiques. À ce propos, il est compatible avec une large gamme de configurations PC et prend en charge des technologies comme le DLSS de NVIDIA et le FSR d’AMD, permettant une expérience fluide sur un large éventail de machines. Mais si vous n’optez pas pour la version PC, sachez que sur PS5, le lancement est un peu chaotique. Nous avons constaté de petits bugs d’affichage, des retards d’éléments à l’écran, mais surtout des problèmes de scintillement à la surface de l’eau. Heureusement, cela sera vite corrigé avec l’application des premiers patchs, mais ça fait un peu désordre. Toujours sur l’aspect technique de cette version PS5, nous regrettons le bridage à 30 images/seconde. Aussi, le mieux sera d’opter pour la version PC pour en profiter avec un rendu encore plus abouti. Malgré cela, le résultat reste spectaculaire et on s’émerveille du travail accompli.
OK, visuellement, il est très beau... Mais ce n’est pas tout, la bande-son, orchestrée par Jan Valta, renforce aussi l’immersion de manière magistrale et vous transporte instantanément dans l’atmosphère médiévale. Entre les chants et les partitions orchestrales qui accompagnent vos aventures, le résultat est d’un niveau rarement atteint. C’est un des points qui distingue "Kingdom Come: Deliverance II" des autres RPG.
Un gameplay redoutable
Le gameplay était déjà un des points forts du premier volet, aussi Kingdom Come: Deliverance II ne se contente pas de faire "évoluer" son monde, il pousse le gameplay dans ses retranchements. Si le premier opus avait marqué les esprits avec son système de combat à l’épée "ultra réaliste" (pour un jeu vidéo), cette suite pousse la barre encore plus haut. Les combats sont désormais encore plus nerveux, car plus "techniques", et surtout plus "stratégiques". Si vous pensiez que l’épée n’avait plus de secret pour vous, détrompez-vous ! Chaque coup doit être "mesuré", chaque mouvement doit être "anticipé". L’intensité des affrontements à l’arme blanche n’a jamais été aussi palpable, et la possibilité d’ajouter des combats à distance avec de nouvelles armes et compétences diversifie encore le gameplay. Les affrontements ne sont plus de simples batailles, mais de véritables duels où le moindre faux mouvement peut vous coûter la vie. Ce qui faisait la force de l’original, sa brutalité et sa précision, se voit ici enrichi et perfectionné. Mais, au-delà de l’aspect "tactique", ce qui fait la différence, c’est que chaque combat est l’opportunité de ressentir le poids de votre arme, la douleur de chaque coup reçu, et la satisfaction d’un coup porté avec maîtrise. Vous ne vous contentez pas de "tapoter sur un bouton" (oh que non !), vous devenez un véritable chevalier du Moyen-Âge. Comme vous le comprenez en lisant ces lignes... Nous avons adoré !
Si vous pensiez qu’un tel jeu ne pouvait être réservé qu’aux hardcore gamers, détrompez-vous. Warhorse Studios a fait un effort considérable pour rendre le jeu "accessible au plus grand nombre", tout en conservant une certaine profondeur. Reste qu’il demande un certain "investissement en termes de temps" (comptez entre 30 et 80 heures). Une durée de vie impressionnante. L’aventure principale est déjà longue, mais les quêtes secondaires et les défis supplémentaires vous occuperont pendant des heures. Et pour les amateurs de contenus supplémentaires, sachez que plusieurs DLC et extensions sont déjà prévus pour 2025 (une excellente initiative), garantissant ainsi une durée de vie colossale à long terme. En d’autres termes, si vous pensiez terminer Kingdom Come: Deliverance II en une dizaine d’heures, vous vous trompez lourdement !
Des choix qui ont des conséquences profondes...
Ce qui distingue aussi Kingdom Come: Deliverance II, au-delà de sa richesse visuelle et de son gameplay exigeant, ce sont les "choix" que vous faites et leurs "conséquences profondes" sur l’histoire et le monde qui vous entoure. Dès les premières heures, le jeu vous place face à des dilemmes moraux qui n’ont pas de solutions "faciles". Dans cette Bohême dévastée par la guerre et les intrigues politiques, chaque décision pèse lourd, et le moindre acte peut avoir des répercussions importantes sur la suite de votre aventure. Vous pourriez choisir de protéger les innocents, de favoriser certains alliés ou même d’apporter des solutions brutales et sans pitié à des conflits. Ces choix se répercutent sur le développement des personnages, l’évolution des relations et l’état du royaume, créant une narration à "embranchements" qui vous pousse à réfléchir sur les implications de chaque geste. Les quêtes secondaires, qui sont loin d’être des ajouts mineurs, viennent également étoffer cette dimension de jeu, car elles vous plongent dans des histoires personnelles où vos actions peuvent changer la vie des habitants de la Bohême. De plus, la fidélité historique du jeu (bien documentée !) donne une profondeur supplémentaire à ces choix : les personnages ne sont pas simplement là pour servir de support à l’histoire principale, mais incarnent des figures historiques dont les actions ont façonné l’Europe médiévale. Cette dynamique de cause à effet, renforcée par des dialogues "intelligents" et des scénarios bien écrits, permet à chaque joueur de vivre une expérience unique. Si vous recherchez un RPG où l’immersion va au-delà de l’action et de l’exploration, Kingdom Come: Deliverance II excelle dans ce domaine. Vous n’êtes pas simplement un "spectateur" dans cet univers, mais un véritable "acteur" des événements qui se déroulent sous vos yeux. Un Hit à ne pas manquer !
L’authenticité du monde et les détails visuels sont d’une rare beauté. Chaque ville, chaque forêt, chaque château semble sorti d’un tableau vivant de l’époque. Les développeurs ont poussé la barre de l’immersion à des niveaux inégalés. Même si les animations faciales sont assez rigides pour une sortie en 2025. Autre bémol : au lancement, sur notre version PS5, nous avons constaté un paquet de bugs d’affichage ! Nous pensons aux scintillements sur l’eau (très désagréable). Cela sera vite corrigé avec les patchs, mais au lancement cela fait "désordre". Idem avec les pierres de la muraille du château qui ont de légers bugs, dès l’introduction, c’est fâcheux. Et puis, le fait que le jeu ne tourne qu’à 30 FPS sur PS5 est également décevant. Naturellement, le mieux sera d’opter (idéalement) pour la version PC. Reste à avoir la configuration adaptée.
Le combat est toujours aussi intense et technique, et les améliorations par rapport au premier opus sont un réel plus. Cependant, le jeu peut encore demander un peu d’adaptation pour ceux qui ne sont pas familiers avec les mécaniques de combat réalistes. Mais une fois que vous avez compris la cadence, c’est un véritable plaisir ! Les relations avec les différents personnages sont assez poussées et on aime la documentation des développeurs pour offrir une immersion "soignée". Malgré tout cela, pourquoi avoir gardé ce système de sauvegarde si pénible ?
La bande-son est un des plus grands atouts de ce jeu. Elle est majestueuse, épique, et se fond parfaitement dans l’ambiance médiévale du jeu. Les compositions orchestrales sont magnifiquement réalisées et accompagnent l’aventure de manière irréprochable. Dommage qu’il n’y ait pas de voix en français, mais uniquement la version anglophone sous-titrée VF. Certaines musiques médiévales nous ont évoquées (un peu) l’ambiance de Warcraft II. Le tout est adapté et efficace !
L’aventure principale vous tiendra occupé pendant des dizaines d’heures (comptez près de 60), et les quêtes secondaires sont riches et nombreuses. Le contenu à venir avec les DLC promet de prolonger l’expérience, mais certains joueurs pourraient trouver que l’aspect “grind” du jeu peut parfois sembler répétitif.
Kingdom Come: Deliverance II est un chef-d’œuvre. Il réussit à enrichir l’expérience du premier opus tout en offrant une aventure plus vaste, plus profonde et plus riche. Il excelle visuellement, sonorement et dans son gameplay, offrant une expérience immersive d’une rare intensité. Les quelques petites imperfections n’enlèvent rien à la puissance de cette œuvre. Un RPG historique à ne surtout pas manquer. Notre TEST sur la version PS5 a montré quelques défauts d’affichage et bugs. La version PC est clairement la meilleure (si vous disposez de la configuration nécessaire). Néanmoins, avec l’arrivée des patchs, le résultat sur PS5 devrait rapidement être honorable et permettre à bien des joueurs sur consoles de profiter de cette pépite.
