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"Une expérience assez difficile à prendre en main, mais qui pousse très loin la simulation d’un empire galactique, avec en prime une économie publique et privée. Au final, Distant Worlds 2 est un jeu ambitieux qui offre une expérience de stratégie spatiale riche et complexe."
Geek4Life
TEST : Distant Worlds 2

Partez à la conquête des étoiles et bâtissez votre empire galactique dans Distant World 2. Ce 4X spatial aux dimensions spectaculaires marche sur les plates-bandes de Stellaris mais risque aussi de décontenancer de nombreux joueurs.

Suite de Distant Worlds: Universe sorti en 2014, ce nouveau volet reprend la même recette pour l’enrichir de quelques nouveautés. Distant Worlds 2 est un jeu de stratégie spatiale de type 4X, développé par CodeForce proposant une expérience très immersive, mais peu facile d’accès. L’interface a été améliorée depuis le précédent opus, mais il faut malgré tout un bon temps d’adaptation pour s’y faire. D’autant plus que le jeu ne nous explique presque rien et qu’il n’est pas traduit en français. Il faut donc de la patience pour apprécier le titre et même les habitués du genre risquent d’être perdus durent les premières heures. Le jeu se distingue par ses galaxies gigantesques, pouvant contenir jusqu’à 2 000 étoiles et des milliers de planètes, lunes et astéroïdes. Chaque ressource est simulée et doit être extraite puis acheminée à travers votre empire pour être exploitée. Il y en a 79 au total, du gaz servant de carburant aux vaisseaux, aux matières premières indispensables à leur construction, en passant par des ressources de luxe pour faire plaisir à votre population. Vous aurez énormément de choses à gérer, ce qui peut vite donner le tournis. Mais c’est là où Distant Worlds 2 révèle une de ses spécificités, l’automatisation de toutes les tâches. En effet, vous pourrez laisser l’IA gérer chaque aspect lié à la gestion de votre empire. C’est bien simple vous pouvez tout automatiser et simplement regarder l’IA faire le travail, même s’il faut reconnaître que le résultat est rarement optimal pour certains aspects, comme la diplomatie ou la création de vaisseau. Cela reste néanmoins une aide précieuse pour s’épargner quelques corvées dont elle s’occupe très bien, comme la gestion des taxes, voire une bonne façon d’apprendre les bases du jeu en la regardant faire.

Vous pouvez choisir de tout déléguer à l’IA, lui demander des suggestions tout en gardant la décision finale, ou bien tout gérer à la main. Mais dans un premier temps il est préférable de se concentrer sur quelques aspects du jeu. Vous pourrez par exemple concevoir vos vaisseaux et stations spatiales en choisissant leurs différents modules, mais aussi vous concentrer sur les ressources à exploiter et les planètes à coloniser en priorité. Car en fonction de votre faction certaines planètes sont plus hospitalières que d’autres. Le jeu de base propose 7 factions jouables, chacune avec ses propres caractéristiques et avantages uniques. Par exemple, les Humains sont versatiles et équilibrés, ils bénéficient de petits bonus dans divers domaines. Les Zenox sont intéressés par la connaissance et se spécialisent dans la recherche et la technologie. Les Ackdarians sont des créatures semi-aquatiques industrielles, connues pour leur technologie avancée et leur culture pacifique. De leur côté les Boskarans constituent une espèce agressive et expansionniste, axée sur la domination militaire. Même si le jeu propose peu de factions, chacune offre une expérience de jeu unique, adaptée à différents styles de jeu. Elles disposent entre autres de technologies spécifiques et de préférences en termes de gouvernement et d’habitats. Les Ackdarians préfèrent les planètes océaniques avec un gouvernement technocratique, là où les Boskarans privilégient les planètes désertiques et un gouvernement de type dictature militaire.

Vertige spatial

Distant Worlds 2 propose 4 façons de remporter la victoire, chacune adaptée à différents styles de jeu. En vous appropriant un certain nombre de planètes pour remporterez la victoire par « contrôle de territoires ». En générant suffisamment d’argent vous accéderez à la victoire « économique », tandis qu’en atteignant un certain nombre d’habitants au sein de votre empire vous remporterez la victoire par « population ». Enfin, chaque faction dispose d’objectifs uniques qui, une fois atteints, conduisent à la « victoire de race ». Le jeu propose de nombreuses options pour personnaliser ses parties, que ce soit l’ère technologique de départ, l’impact des pirates, les types de victoire autorisés, l’échange de technologie, et bien d’autres. Un autre aspect propre au titre de CodeForce c’est son mélange entre économie publique et privée. La première est gérée par le joueur et concerne les revenus fiscaux des colonies, les dépenses militaires et la construction d’infrastructures. La seconde est gérée automatiquement par les entreprises privées de votre empire qui construiront par elles-mêmes des transports pour générer des revenus grâce au commerce. Vous pourrez ensuite choisir de réinvestir les revenus de cette économie privée dans la recherche, la croissance de vos colonies, ou le réinjecter dans votre budget public. Cela apporte beaucoup de dynamisme à la partie économique du jeu. L’économie privée soutient l’économie publique, dont l’argent nous permet de stimuler l’essor de la sphère privée. Ainsi la boucle est bouclée.



Distant World 2 propose un arbre de recherche bien touffu. Là encore ce gigantisme peut être décourageant. Il faut parfois de nombreuses recherches, et donc de nombreuses heures de jeu, pour débloquer un nouveau schéma de station de minage. Cela pourra sembler fastidieux pour certains, mais grisant pour d’autres de voir le niveau de détail atteint par le jeu. L’aspect militaire suit la même logique. Les batailles spatiales se révèlent parfois confuses et l’IA a bien du mal à gérer tout ça de manière efficace. Mais c’est aussi le principe de la guerre à une échelle galactique, c’est très difficile d’être partout. La bonne nouvelle c’est que Distant World 2 est suivi de près par CodeForce, avec de nombreux correctifs et une grosse mise à jour en novembre 2024, qui apporte des améliorations au niveau de l’interface et de la stabilité du jeu, une gestion plus poussée de l’IA, mais aussi une refonte des Humains et des Mortalens, l’ouverture au modding avec le Steam Workshop et bien d’autres encore. Des extensions ont également enrichi le gameplay, avec par exemple "Return of the Shakturi" qui introduit notamment une crise de fin de partie et des vaisseaux capables de détruire des planètes. Distant Worlds 2 est souvent comparé à Stellaris, mais offre en fin de compte une expérience très différentes, plus poussée mais aussi plus exigeante et chronophage. Le jeu demande beaucoup d’investissement avant de pouvoir être apprécié, mais une fois dans le bain on comprend à quel point il est unique.

Jean Marc Pichot
Graphismes : 12/20

Visuellement le jeu n’est pas très joli mais c’est bien suffisant pour en profiter. Il est de toute façon assez rare qu’on regarde nos vaisseaux de près. De plus, vu la quantité d’éléments à gérer le jeu fait bien de rester assez simple sur ses visuels pour garder de bonnes performances.

Gameplay & prise en main : 12/20

Ici ça passe ou ça casse. Soit vous plongerez avec joie dans le jeu et découvrirez au fil des heures toute sa richesse, mais au prix de pas mal d’effort (surtout si vous n’êtes pas à l’aise avec l’anglais), soit vous resterez totalement hermétique devant le côté abscons des mécaniques et de l’interface. Il est vraiment dommage que le jeu ne soit pas plus accessible.

Musique et bruitages : 13/20

L’aspect sonore de Distant World 2 remplit son office mais sans vraiment briller. La musique et les bruitages nous mettent bien dans l’ambiance mais sans être à aucun moment mémorables.

Durée de vie : 17/20

Si vous accrochez au jeu et à ses mécaniques poussées alors Distant World 2 pourra vous retenir devant votre écran de très nombreuses heures. Certes le jeu ne propose pas beaucoup de factions mais chaque partie est unique et réserve son lot de défis.

Note pour ce test : 13/20

Finalement Distant World 2 se distingue bien de Stellaris et les 2 jeux proposent des expériences très différentes, voire complémentaires. Stellaris offre une narration plus poussée et s’avère bien plus fignolé, et accessible, que distant World 2. De son côté le titre de CodeForce brille par ses mécaniques de gestion, la simulation en temps réel de toutes les ressources présentes sur la carte, ainsi que l’automatisation offerte par l’IA. Une expérience assez difficile à prendre en main, mais qui pousse très loin la simulation d’un empire galactique, avec en prime une économie publique et privée. Au final, Distant Worlds 2 est un jeu ambitieux qui offre une expérience de stratégie spatiale riche et complexe. Cependant, certains problèmes techniques et l’absence de traduction en français peuvent freiner les joueurs. Nous espérons que CodeForce va continuer à travailler sur son bébé pour améliorer cela.

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