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"STALKER 2: Heart of Chornobyl est un jeu ambitieux qui capture l’essence de la série tout en la modernisant."
Geek4Life
TEST : STALKER 2:
Heart of Chornobyl

STALKER 2: Heart of Chornobyl signe le grand retour d’une série mythique, attendue depuis (déjà) 15 ans par les amateurs de "FPS immersifs". Développé par GSC Game World, ce jeu nous plonge à nouveau dans l’univers oppressant et surnaturel de la "Zone d’exclusion de Tchernobyl", un lieu où la nature et la science se mêlent pour donner naissance à des dangers inédits. Prêt(e) à y retourner ?

Depuis l’annonce initiale en 2010, puis la renaissance du projet en 2018, le développement de STALKER 2 a été marqué par des défis immenses, notamment les bouleversements liés à la guerre en Ukraine (ou encore l’incendie d’une partie du studio). Malgré ces obstacles, le studio livre fin 2024 une expérience ambitieuse, qui allie narration immersive, survie implacable et exploration en monde ouvert. La trame narrative se concentre sur "Skif", un stalker téméraire explorant une Zone plus imprévisible et dangereuse que jamais. L’histoire s’articule autour de factions en conflit, de mystères scientifiques et de choix moraux marquants. Si la structure principale reste un peu linéaire, le "monde ouvert" encourage la découverte et l’expérimentation, offrant au joueur une liberté totale pour approcher les nombreux dangers qui le guettent. Cependant, tout comme ses prédécesseurs, "STALKER 2" ne prend pas le joueur par la main : survivre demande patience, réflexion et une bonne dose de sang-froid. Un jeu exigeant !



Visuellement, STALKER 2 est une "prouesse technique" indéniable (les vidéos diffusées avant la sortie laissaient déjà de beaux espoirs. C’est effectivement un atout). La Zone du premier opus, recréée avec soin grâce à l’Unreal Engine 5, est d’une beauté à couper le souffle sur PC avec notre RTX 3060 Ti, tout en restant terriblement "hostile". Les paysages désolés et irradiés de Tchernobyl sont sublimés par un système météorologique dynamique et des cycles jour-nuit qui renforcent l’immersion. Les tempêtes radioactives ou "Emissions", sont particulièrement impressionnantes : ces événements transforment le monde en un cauchemar visuel rougeâtre, et survivre à leur passage devient une lutte frénétique. Cependant, cet environnement "magnifique" (tchniquement !) cache des dangers omniprésents : les anomalies... Ces phénomènes physiques mortels, forcent le joueur à rester constamment sur ses gardes ! On avance doucement dans le décors avec la peur au ventre. Leur diversité, allant des vortex aspirants à des poches d’acide invisibles, maintient une tension constante. Pour s’en prémunir, il est crucial d’utiliser un détecteur spécialisé et de lancer des boulons pour identifier leur emplacement. Cette mécanique, simple en apparence, devient un rituel angoissant qui témoigne du soin porté à l’ambiance du jeu.



Malgré ces qualités visuelles, STALKER 2 n’est pas exempt de défauts techniques (oh que non !!!). La version 1.0 souffrait de bugs fréquents, notamment des problèmes de clipping et des crashs intempestifs. Le patch 1.01 a corrigé de nombreux soucis, mais l’optimisation reste inégale sur certaines configurations. Ces limitations n’entachent pas entièrement l’expérience, mais elles rappellent que le jeu aurait bénéficié d’un polissage supplémentaire. A cette heure, nous sommes déjà en version 1.03. Il va encore se bonidier !

Gameplay exigeant et narration immersive

Outre les visuels, le gameplay de STALKER 2 est une ode à la survie réaliste. Contrairement à de nombreux jeux modernes, il n’y a pas de système de progression classique avec des points de compétences. Ici, l’évolution du joueur repose sur son équipement, son intuition et sa capacité à s’adapter aux défis de la Zone. Les armes, bien que variées, sont volontairement lourdes et imprécises, ajoutant une couche de réalisme qui peut frustrer les moins patients. De plus, les pannes fréquentes des armes en plein combat accentuent le stress des affrontements. La narration est un autre point fort du jeu. Plutôt que de bombarder le joueur d’expositions directes, le soft intègre son histoire à travers des interactions avec des PNJ, des journaux cachés et des événements environnementaux. Les dialogues en ukrainien ajoutent une authenticité bienvenue, bien que les doublages anglais soient inégaux. Si vous vous posez la question, non il n’y a pas de VF. Dommage ! Les factions, comme les "bandits" ou les "scientifiques", enrichissent encore cet univers, offrant des quêtes secondaires qui explorent les aspects philosophiques et moraux de la vie dans la Zone. Cependant, l’IA des ennemis est parfois incohérente (vivement les patchs !). Si certains adversaires adoptent des stratégies réalistes, d’autres présentent des comportements erratiques, diminuant forcement l’impact des combats. Ces failles, combinées aux bugs mentionnés plus tôt, montrent que le gameplay n’atteint pas toujours ses ambitions. La guerre a forcément contribué à ce résultat. Efnin, l’ambiance sonore est de notre point de vue, une réussite majeure de STALKER 2 et donc à souligner. Les effets sonores, qu’il s’agisse du grondement lointain d’une tempête ou des cris déchirants de mutants, contribuent à l’immersion (le mieux est de jouer au casque !). Le travail sur le doublage ukrainien renforce l’authenticité, tandis que la bande originale mélange des mélodies mélancoliques et des tonalités "menaçantes". Certains doublages en anglais manquent de "naturel", ce qui peut briser l’immersion dans des moments clés. Malgré tout, le bilan est "positif". Nous avions aimé le premier opus et les dérivés, cette seconde mouture (2024) "dépoussière" l’ambiance unique de la série STALKER, même si tout n’est pas encore parfait.


Geek4Life
Graphismes : 17/20

La Zone irradiés de Tchernobyl est recréée avec un souci du détail impressionnant. Cependant, malgré l’Unreal Engine 5, des bugs visuels et une optimisation inégale limitent l’expérience pour certains joueurs. Vivement l’arrivée des patchs (nous sommes pour l’heure en version 1.03)

Gameplay & prise en main : 15/20

Un gameplay "réaliste" et "immersif", mais parfois frustrant à cause de l’IA incohérente et des bugs persistants. La courbe d’apprentissage est raide, mais gratifiante. La recette fera mouche aux fans du premier opus. Après l’univers glauque et la difficulté peut rebuter certains.

Musique et bruitages : 18/20

L’ambiance sonore de STALKER 2 est exceptionnelle, portée par des bruitages immersifs et une bande originale poignante. On aime progresser dans la zone... Quelques faiblesses dans les doublages anglais entachent tout de même le tableau. Dommage !

Durée de vie : 16/20

Avec une vingtaine d’heures pour finir l’histoire principale et de nombreuses quêtes secondaires, STALKER 2 offre une durée de vie honorable pour les amateurs d’exploration et de survie. Reste à voir venir les patchs correctifs, car les bugs entravent un peu le plaisir...

Note pour ce test : 16/20

STALKER 2: Heart of Chornobyl est un jeu ambitieux qui capture l’essence de la série tout en la modernisant. Cela était nécessaire, car le premier opus commence à dater ! Ses qualités immersives et son atmosphère unique en font une expérience mémorable pour les mateurs de jeux "nuclaires", bien que ternie par des problèmes techniques au lancement. Un titre aussi incontournable pour les amateurs de FPS exigeants et d’univers post-apocalyptiques. Nous avions beaucoup aimé le premier volet, les retrouvailles sont positives (même si au lancement, les défauts techniques sont encore visibles. Vivement les patchs).

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