Lorsqu’une collaboration mêle deux univers aussi emblématiques que NieR:Automata et Stellar Blade, les attentes des fans montent en flèche. Que vaut ce DLC bonne ou mauvaise initiative ?
Si Stellar Blade, sorti en avril 2024, a rapidement gagné le statut de pépite grâce à ses graphismes éblouissants, son gameplay nerveux et sa narration poignante, il doit beaucoup à l’héritage laissé par NieR:Automata, un classique depuis sa sortie en 2017. Ce DLC propose donc un mélange subtil d’hommages visuels et d’ajouts "cosmétiques", mais son contenu limité soulève des questions sur la profondeur de l’expérience qu’il offre réellement. Dès le lancement, les joueurs découvrent un certain "Emil", emblématique personnage de "NieR", intégré comme marchand dans le monde de "Stellar Blade". Ce choix, loin d’être anodin, est une véritable passerelle entre les deux univers, et ses apparitions, agrémentées de répliques bien senties, apportent une touche d’humour et de légèreté dans l’univers dystopique du jeu. Le cœur du DLC réside néanmoins dans les costumes inspirés de 2B et A2, proposés à travers une mécanique de collecte d’objets appelés Stellar Tears. Ces défis, bien que divertissants au départ, s’essoufflent rapidement pour les joueurs en quête de nouveauté ou de progression narrative. Le DLC enrichit également Stellar Blade d’un mode photo particulièrement élaboré, permettant aux fans de capturer chaque moment marquant avec une précision artistique grâce à divers filtres et poses. Bien que ces ajouts "cosmétiques" soient impeccablement réalisés, leur impact sur le gameplay reste marginal.
Le "point fort" indéniable de ce contenu additionnel réside dans ses graphismes. Les costumes de 2B et A2 sont d’une fidélité exemplaire à l’univers de "NieR", rehaussés par la qualité technique de "Stellar Blade". L’attention portée aux détails, des textures des vêtements aux animations des mouvements, est remarquable, et chaque affrontement ou exploration dans ces tenues gagne en panache. Cependant, le DLC n’introduit pas de nouvelles zones à explorer ni d’environnements liés directement à "NieR", ce qui limite son ambition visuelle et la richesse du DLC. Côté son, le travail effectué sur les doublages et les musiques est tout aussi qualitatif de notre point de vue. Emil bénéficie d’une voix qui respecte parfaitement son personnage, et les morceaux emblématiques de "NieR" s’intègrent avec subtilité à l’ambiance musicale de Stellar Blade. La possibilité de personnaliser la musique au camp de base est une attention appréciable qui permet de renforcer l’immersion. Reste que malgré ses qualités indéniables, le DLC souffre d’un contenu "limité", principalement orienté vers le fan-service. Si les amateurs de personnalisation et de mode photo y trouveront leur compte, les joueurs espérant une aventure narrative prolongée risquent d’être déçus. L’absence de nouveaux boss ou zones de combat se fait sentir, et la collecte répétitive des Stellar Tears peut rapidement sembler artificielle. Ainsi, bien que le DLC réussisse à honorer l’univers de NieR:Automata avec un soin remarquable, il ne parvient pas à renouveler en profondeur l’expérience offerte par le jeu de base.
Les costumes et animations sont sublimes. On retrouve l’identité visuelle de "NieR" tout en profitant de la puissance technique de "Stellar Blade". Cependant, l’absence de nouveaux environnements tempère cet enthousiasme. Dommage !
Les défis de collecte ajoutent un peu de variété, mais le manque d’innovation et de nouveaux combats se fait cruellement sentir. Le résulat vise surtout les "fans". Pour les autres, l’intérêt est plus que limité...
L’intégration musicale et le doublage d’Emil est irréprochable. Les fans de "NieR" apprécieront les clins d’œil sonores. Le tout est épique et sublime l’action !
Le contenu se limite principalement à du cosmétique et à quelques quêtes annexes. Une expérience plaisante mais - trop courte - pour être mémorable.
Le DLC NieR:Automata x Stellar Blade est un bel hommage, mais son manque de profondeur et son orientation presque exclusive sur le fan-service limitent son intérêt. Un ajout plaisant pour les fans des deux licences, mais qui aurait pu aller bien plus loin.