Après son franc succès sur PS3 en 2013, puis sur PS4 en 2014, « The Last of Us » nous revient aujourd’hui sur PS5 dans une version remasterisée en 4K boostée aux 60 FPS et agrémentée de l'effet RayTracing et du DLC "Left Behind". L'occasion idéale de découvrir ou redécouvrir le chef-d'œuvre du studio Naugthy Dog (père de la série Uncharted). Que vaut cette version DuelSens en main ? Est-ce un bon remake ?
Disponible sur PlayStation5 depuis le 2 septembre 2022, "The Last of Us Part I" est une des sorties marquantes de l'année. L'occasion pour les fans et les joueurs équipés de la dernière console de Sony de découvrir (ou redécouvrir) le célèbre chef-d'œuvre réalisé par le studio Naugthy Dog (père de la série Uncharted). Succédant à la sortie récente de l'excellente trilogie «Uncharted» sur PS5 - autre exclusivité du catalogue Playstation (en attendant un portage sur PC, via Steam) -, « The Last of Us » marque une nette rupture avec l'univers coloré de Nathan Drake. Ici, pas de cascades hollywoodiennes, ni de légèreté scénaristique. Naugthy Dog opte pour un gameplay atypique mêlant aux bases du « survival horror » un background « mature » fortement inspiré par « The Walking Dead ». Un cocktail détonant à l'efficacité redoutable ! Aux scènes d’action épiques, Naughty Dog préfère l'émotion. Le coup de génie réside dans l'association improbable de Joël (baroudeur renfrogné aux tempes grisonnantes) et de la jeune Ellie (adolescente de 14 ans plutôt mûre pour son âge). Ensemble, ils vont braver d'innombrables dangers. À commencer par les forces gouvernementales de Boston qui tiennent la ville (et ses habitants) d'une main de fer, et les mutants, victimes d'une terrible épidémie qui ravage le pays. Pour survivre, il faudra ouvrir l'œil et économiser les munitions... Mais, dans tous les cas, vous n'en sortirez pas indemne. Rares sont les jeux vidéo qui atteignent un tel niveau d'excellence. «The Last of Us» a immédiatement conquis les joueurs en 2013 par la profondeur de son scénario, sa charge émotionnelle et sa qualité audiovisuelle. De fait, la réalisation visuelle est tout simplement exemplaire sur PS5 (même si les versions PS3 et PS4 étaient déjà au-dessus de la concurrence). La modélisation des visages et des environnements fait passer « Uncharted » pour un simple brouillon. Époustouflant ! Textures, animations, effets de lumière, ombres portées... Tout est fait pour nous en mettre plein la vue et nous immerger dès l'introduction (mémorable) dans cet univers post- apocalyptique. Sur PlayStation5, pour ce remake de nouvelles animations ont été ajoutées, ainsi qu'une amélioration visuelle à tous les niveaux. Le résultat est encore plus spectaculaire que sur PS4 Pro, avec la possibilité d'en profiter à 60 images/seconde et surtout d'activer l'effet Ray Tracing. Certains environnements affichaient une once d'aliasing sur PS3 / PS4, sur PS5 c'est oublié ! Idem concernant les scintillements lors des deux aventures en solo : « The Last of Us » et « Left Behind », la campagne additionnelle qui conte sous la forme d'un préquel comment Ellie a survécu dans un centre commercial avant de rencontrer Joël. Car oui, dans "The Last of Us Part I", Vous pourrez aussi profiter du prequel afin d'approfondir l'immersion dans l'univers des lucioles... Outre le scénario (diablement efficace), ce remake 2022 brille par sa superbe démonstration technologique. La PS5 nous démontre clairement ce qu'elle a dans le ventre ! Ce qui laisse présager le meilleur pour le prochain opus de la saga "Uncharted" actuellement en cours de développement. La bande-son, entièrement localisée en langue française, est excellente et rapproche plus que jamais le jeu vidéo du 7ème art. Qu'il s'agisse d'un échange de regards entre les protagonistes ou des mimiques de nos deux héros, Naughty Dog a su nous concocter un jeu vidéo mature qui s'adapte parfaitement à l'évolution du marché. Preuve qu'en 2013, l'équipe était avant-gardiste. Nous sommes en présence d'un des chefs-d'œuvre du jeu vidéo. DuelSens en main, on apprécie également la possibilité de profiter des fonctions de la manette PS5, avec les gâchettes adaptatives et le retour haptique. Autre fait marquant : les combats ont été modernisés ! Il faut aussi noter que l'accessibilité a été renforcée avec de nouvelles options afin que tout le monde profite de ce bijou vidéoludique (même s'il reste très violent et PEGI 18). Amusant également, un mode "Speedrun" est de la partie. Il permettra aux joueurs d’activer un chronomètre pour suivre leur plus rapide performance. Bien vu pour ceux qui ont déjà les versions PS3 / PS4.
Epoustouflant avec le RayTracing
Revenons au gameplay. Il ne faut clairement pas s'attendre à retrouver le dynamisme d'Uncharted à la sauce « zombis ». Le jeu de Naugthy Dog alterne action à la troisième personne, infiltration, gunfight et survie. Au point qu’on a parfois l'impression, au cours de la campagne, de jouer à un pseudo « Resident Evil » (Capcom). Si les munitions sont limitées, les mutants qui évoluent dans les rues sont, eux, extrêmement nombreux. On note aussi que l'épidémie évolue par paliers. Les développeurs peuvent ainsi nous proposer plusieurs types d'ennemis dont les « coureurs » qui vous foncent dessus par grappes ou les « claqueurs » aux visages mutilés par la mutation (causée par les spores d'un champignon). D'autres créatures, encore plus dangereuses, vous attendent... Mais, heureusement, vous aurez de quoi les repousser. Couteau improvisé, pistolet, fusil à pompe, arc et grenades ne sont qu'un aperçu de ce que nous offre « The Last of Us ». Vous pourrez y ajouter le combat à mains nues (ultra- dynamique) et parfaitement chorégraphié. « Unchearted 3 » était déjà très bon à l’époque, mais le saut qualitatif - avec la sortie de l'original sur PS3 - est incomparable. Voir la customisation des armes, la confection des bombes artisanales ou encore le fait de pouvoir détourner l'attention des ennemis en jetant des pavés. L'ambiance des combats est saisissante et l'on a franchement du mal à arrêter la console. Ce fut notre cas, alors que nous avions fini plusieurs fois le soft sur PS3 et PS4. C’est rare et mérite d’être souligné. C’est tout aussi vrai quand il s’agit, simplement, de contempler les décors extérieurs et intérieurs qui, tous, bénéficient de fabuleux effets de lumières et l'ajout du RayTracing. Ici, on trouve des bâtiments en ruines, des rues désertes, des villes fortifiées. Là, des souterrains ou un musée peuplé de mutants. Avec une durée de vie qui avoisine la vingtaine d'heures uniquement pour l'originel ( à cela s'ajoute le prequel « Left Behind ») vous en aurez largement pour votre argent. « The Last of Us Part I » comblera tous les fans des productions du studio Naugthy Dog, ainsi que ceux de la série « The Walking Dead». Les joueurs ayant découvert la saga avec The Last of Us Part Il vont clairement adorer les origines de la saga. Pour conclure, il s'agit d'un indispensable à toute ludothèque PS5, mais à destination d'un public mature (PEGI 18+)
Avec ce remake PS5 Naughy Dog réalise ici une formidable démonstration technique et nous dévoile l'extraordinaire potentiel de la console de Sony. “The Last of Us Remastered” (2014) était déjà impressionnant en 1080p, mais le redécouvrir en 2022 avec de multiples améliorations et l'ajout pour la PS5 d'un affichage en 60 FPS et l'option Ray Tracing... enfonce le clou. Le résultat est époustouflant ! Cette version Playstation5 bénéficie de graphismes spectaculaires qui peuvent séduire, y compris ceux qui ont déjà les versions PS3 et PS4. Modélisation faciale, animations, textures, ombres et lumières dynamiques... Tout a été optimisé pour ce remake et pour nous immerger dans cet univers apocalyptique. Un vrai délice pour les fans de « The Walking Dead ». Au point que nous avons hâte de découvrir leur future création, un nouveau « Uncharted » pour la PS5.
Reposant sur une prise en main intuitive et ergonomique avec la manette DuelSens, les commandes ne posent aucun problème particulier et on aime les gâchettes adaptatives et le retour haptique (spécifiques à la manette de Sony PlayStation). La progression et l'apprentissage des diverses manipulations se font progressivement. Quant à la difficulté, elle est globalement bien dosée et brille par son approche « survie ». Car, avec The Last of Us Part I, il n'est jamais question de gaspiller ses munitions ou de courir un risque inconsidéré. La moindre erreur est immédiatement sanctionnée par la mort ! Heureusement, les checkpoints sont nombreux et les casse-têtes n'ont rien d’insurmontables. Les « non gamers » et ceux qui souhaitent une expérience facile apprécieront cette mouture PS5 qui ajoute de nouveaux modes pour une expérience "grand public". Ce qui en fait un titre réellement indispensable pour tous les amateurs de jeux d'action/aventure.
La bande-son flirte avec la perfection. La magie opère si bien que l'émotion et le jeu des comédiens occupent un rôle central. De la réverbe en intérieur à l'interprétation poignante des protagonistes, la frontière entre le 7ème art et le jeu vidéo est une fois de plus remise en question. Rares sont les jeux vidéo à atteindre ce degré d'excellence. Reste à rappeler que nous sommes clairement en présence d'un titre « 18+ » avec un langage fleuri, mais de circonstance dans ce monde post-apocalyptique.
Découpé en chapitres aussi variés que dynamiques, « The Last of Us » se boucle en près de 20 heures. De prime abord, ce type de jeu n'est pas propice à ce que l'on recommence une fois la campagne terminée, mais ici la recette est si efficace que l'on y replonge. S'ajoute à cela la seconde campagne « Left Behind » (qui nous conte sous la forme d'un préquel comment Ellie a survécu dans un centre commercial avant de rencontrer Joël). De quoi s'amuser en solo quelques heures de plus.
Après avoir été distingué 200 fois « Jeu de l'année , The Last of Us nous revient cet été sur Playstation5 sous la forme d'un remake 4K baptisé « The Last of Us Part I ». Une relecture du chef-d'œuvre du studio Naugthy Dogs. Présenté sous la forme d'un road-movie, le soft tranche radicalement avec les aventures de Nathan Drake, en alternant habilement action à la troisième personne et phases narratives n'ayant rien à envier au 7ème Art. Doté d'une réalisation audiovisuelle spectaculaire sur PS5 et d'une durée de vie conséquente (près de 20 heures de jeu rien que pour la campagne solo principale), The Last of Us Part I » est un indispensable à toute ludothèque. Reste à prendre en compte qu'il s'adresse à un public mature (PEGI 18+). Un pur chef-d’œuvre qui brille par les quelques ajustements et l'ajout du Ray Tracing. Somptueux, mais violent !