Disponible sur PC et les nouvelles Xbox Series X / S, "The Falconeer" de Wired Productions est une nouveauté atypique. On y incarne un rapace évoluant en monde ouvert au gré des courants. Dans l'esprit des jeux de tir des années 90, le soft se démarque par ses graphismes modernes ainsi qu'une pointe de RPG bienvenue. Mais le résultat est-il à la hauteur en 2020 ? Et que valent les "dogfights" aux commandes de cet imposant volatile ?
Alors que Microsoft a lancé le 10 novembre 2020 ses deux nouvelles consoles de salon (Xbox Series X / S), un titre atypique s'est glissé au "line-up" : The Falconeer. Egalement disponible sur PC (via les plates-formes Epic Games et Steam), le jeu de Wired Productions vole à contre-courant ce qui nous intrigue depuis l'annonce de sa sortie. Que vaut-il ? Manette en main, il s'agit d'un jeu de combat aérien en monde ouvert - assez classique - focalisé sur l'exploration de "The Great Ursee", un univers mystérieux à explorer à 360°. Propulsé aux commandes d'un "Warbird", imposant rapace à la puissance dévastatrice, vous volez librement en 3D au-dessus des nuages, comme au ras des vagues de l'océan en composant avec le vent et la gravité. Le tout au rythme des missions. Car son scénario nous immerge dans une guerre de clans et de factions qui agrémente astucieusement la trame scénaristique et renforce ainsi son gameplay, plutôt "old-school" sur le papier. Dans les faits, le jeu est dynamique et nous invite à combattre aux commandes de notre imposant volatile, de percer les secrets de "The Great Ursee" et défier les hordes d'adversaires à la façon d'un "shooter". Réalisé en 5 ans par Tomas Sala, l'unique développeur de ce beau projet, l'expérience conjugue des mécanismes connus et des ingrédients propres aux RPG. Intéressant : vous pouvez profiter de plusieurs classes de "Falconeer" (avec statistiques spécifiques), de multiples armes et de "Warbirds" à améliorer en remportant des batailles et en accomplissant des quêtes. Evoluant dans les cieux, à vous d'utiliser les courants thermiques et l'énergie de l’océan pour plonger, esquiver, faire des tonneaux ou encore verrouiller vos cibles (oui, comme dans la série "Ace Combat")...et ce, afin d'obtenir un avantage certain sur vos ennemis. Le tout est impressionnant au vu de la qualité du projet et de la modeste équipe (à l'heure où certains jeux occupent 500 personnes ! Forcément ce point est à prendre en considération pour la note de notre test Techniquement, le résultat n'est pas particulièrement "spectaculaire" (et ce, malgré sa sortie sur nouvelles consoles de Microsoft), mais il reste tout de même fort sympathique avec ses modélisations 3D soignées, ses couleurs chaudes et ses vastes décors (ouverts dès le premier chapitre) qui foisonnent de détails à 60 images par seconde ! Notez que vous pouvez bénéficier d'une fluidité d'image accrue - jusqu'à 120 FPS - en mode "performance". Outre le charme visuel, "The Falconeer" est soutenu par les musiques du compositeur primé Benedict Nichols, de Mikee W Goodman, ainsi que des pionniers du métal technologique expérimental : "SikTh"
Prenons un peu de hauteur
Passé le stade de la découverte, "The Falconeer" est tout de même assez répétitif, malgré de bonnes idées et un univers riche en conflits de factions. Les manipulations à la manette sont rapidement mémorisées et l'on apprécie les subtilités qu'offrent son gameplay, avec des dogfights épiques. Vous constaterez à l'usage que le vol nécessite tout de même un léger temps d'adaptation pour être parfaitement maitrisé, car certains passages et certaines missions sont pour le moins délicats pour les novices. A ce propos, l'on sent que le développeur n'a pas voulu se contenter d'un simple jeu de titre avec juste un "skin" d'oiseau géant à la place d'un avion. Le comportement de l'animal est donc travaillé avec quelques irrégularités ce qui renforce l'immersion et enrichit l'expérience. A l'usage, certaines quêtes sont très simples, tandis que d'autres sont, de notre point de vue, franchement ardues. Le sachant, c'est à vous de bien vous équiper, en achetant des armes "plus efficaces" afin de ne pas être trop rapidement en difficulté face aux ennemis qui évoluent dans ce monde belliqueux. Etant donné que ce type de production est plutôt rare en 2020, nous avons apprécié "The Falconeer". Sans être indispensable, le jeu de Tomas Sala ne manque pas de qualités et plaira aux amateurs du genre. On apprécie notamment les "Chants" pour monter en puissance, mais aussi les "mutagènes" visant à améliorer la vitesse, l’agilité, la santé, la régénération, etc. L'ensemble vise à renouveler l'expérience et cela fonctionne. C'est notamment le cas lors des phases de courses qui tranchent avec les combats. En conclusion, certes, tout n'est pas irréprochable, mais la base est solide et il y a de quoi faire si vous souhaitez prendre un peu de hauteur et si vous désirez sortir des sentiers battus. Un titre ambitieux à ne pas restreindre à un simple "shooter" sur consoles modernes. Une belle production solo.
Malgré une sortie sur Xbox Series X / S "The Falconeer" n'est pas une démonstration technologique à proprement parler. Il ne faut donc pas chercher à être subjugué par ses graphismes 4K. En revanche, le résultat est loin de nous déplaire avec ses couleurs chaudes et ses vastes environnements 3D à explorer librement à 360°. Dans son registre, "The Falconeer" est plutôt réussi ! Notez qu'il s'agit du projet d'un seul développeur : Tomas Sala . Ce qui force le respect.
Si les jeux de tirs aériens sont assez rares en 2020, cela n'a pas empêché son créateur de nous livrer un titre soigné et ambitieux. Plutôt riche et doté d'un univers travaillé, cette production (hors normes) cherche à sortir des sentiers battus. Et cela fonctionne ! Malgré de bonnes idées et un gameplay bien pensé, "The Falconeer" n'échappe tout de même pas au principal défaut de nombreux "shooters". A savoir d'être rapidement répétitif. D'autant plus que les missions ne sont pas toutes aussi captivantes. Malgré ce constat, les amateurs du genre devraient apprécier l'univers et la prise en main plutôt aboutis.
"The Falconeer" est soutenu par les musiques du compositeur primé Benedict Nichols, de Mikee W Goodman, ainsi que des pionniers du métal technologique expérimental : "SikTh". Le tout est en phase pour accompagner l'aventure et nous motiver à enchainer les dogfights.
Si le contenu ne manque pas et la courbe de progression intéressante, The Falconeer" risque de perdre des plumes sur la longueur en raison d'un côté répétitif assez marqué. Certes, Tomas Sala a cherché à dynamiser son "shooter", mais les limites du genre auront raison des moins patients d'entre nous.
"The Falconeer" est un titre intéressant pour qui aime les jeux vidéo de combats aériens. Sans être 100 % rétro dans son concept, le titre de Wired Productions conjugue modernisme et inspiration des jeux des années 90. Le tout agrémenté de graphismes séduisants à 60 images/seconde (voir 120 en mode "performances") mais qui n'ont nullement l'ambition de démontrer l'incroyable puissance des consoles Xbox Series X / S. Ce qui est normal pour un jeu limité à un seul développeur. Une vrai prouesse ! Doté d'un background travaillé et d'une prise en main riche en subtilités, "The Falconeer" est un divertissement à connaitre si vous aimez les "jeux de tirs". Reste qu'il faut accepter le fait que certaines missions sont moins réussies que d'autres et plus encore le côté répétitif du jeu (propre au registre de "jeux de tirs aériens").