Autre bonne initiative : il est possible d'acquérir gratuitement sur PC le jeu d'Ubisoft : Watch Dogs via l’Epic Games Store. Cette opération est valable jusqu'au 26 mars 2020. Ce GTA-like spectaculaire nous immerge dans la peau d'un hacker. Alternant courses poursuites, fusillades, phases d’infiltration et piratages informatiques dans la ville de Chicago, « Watch Dogs » remplit pleinement son contrat et ne devrait laisser aucun joueur indifférent !
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Ayant mis à profit un budget de plus de 140 millions d'euros et le savoir-faire d'Ubisoft Montréal, le jeu multiplie les performances. À commencer par sa réalisation visuelle, inégalée à ce jour. Dès les premières minutes, on s'émerveille en découvrant – dans un déluge d'action - l'extraordinaire modélisation de la ville de Chicago. C’est d'autant plus bluffant qu'Ubisoft a su y insuffler réellement la vie ! Piétons, automobilistes, trains, bateaux animent comme jamais ce gigantesque terrain de jeu, constitué de six zones radicalement différentes, avec quartier d'affaires, zone résidentielle, centre-ville chic, banlieue (qui l'est nettement moins), ainsi qu'une région boisée et une imposante zone industrielle. À pied, en voiture, en bateau, en camion ou à moto, vous en aurez plein les yeux ! Surtout qu'entre les jeux de lumières, les ombres dynamiques et les reflets en temps réel, « Watch Dogs » ne ménage pas le hardware de nos consoles... Testé à partir de la version Playstation4, l'expérience impressionne particulièrement par la qualité des textures et des innombrables modélisations 3D. Par temps de pluie, on flirte carrément avec le photoréalisme ! Le fait est que le rendu de l'eau est, partout, ultra-réaliste et surpasse - haut la main – ce que nous avions pu voir dans GTA V. Idem pour la modélisation des bâtiments et des véhicules où « Watch Dogs » laisse souvent loin derrière son modèle, l'illustre GTA V. Un comble.
3 millions d'exemplaires en 24 heures
La trame scénaristique s'articule autour d'Aiden Pearce, un virtuose du piratage informatique. Mais notre héros n'est pas en forme depuis qu'il a été victime de la fusillade qui a tué sa nièce. Rongé par cette tragédie, il souhaite - coûte que coûte - retrouver les coupables et leur faire payer... Côté gameplay, le jeu s'appuie sur les meilleurs représentants du genre : « Grand Theft Auto V » (Rockstar), « Slipping Dogs » (Square Enix) « Splinter-Cell » (Ubisoft) ou encore Split/Second (Disney). Manette en main, ce cocktail est diablement efficace, car, au-delà des traditionnelles missions de courses poursuites et de fusillades, le soft innove en mettant le piratage informatique au centre du gameplay. Celui-ci s'effectue, via un téléphone portable. Si, de prime abord, cela paraît surprenant d'ajouter de paramètre aux phases d'action, on ne tarde pas à adhérer, puis à s’émerveiller en couplant de façon parfaitement fluide et intuitive : course/poursuite à vive allure et diverses interactions avec le système informatique de la ville. De ce fait, vous pouvez bloquer vos poursuivants en activant – au bon moment - des bornes rétractables ou un pont-basculant qui relie deux quartiers de la cité. Si en début de partie les interactions sont relativement limitées, vous ne tardez pas en déverrouiller d'autres, grâce aux précieux points d'expérience et ainsi renforcer grandement l'interaction avec la cité. Outre les phases de conduite (jubilatoires), il est également bienvenu de pouvoir coupler le piratage aux phases d'infiltration. Ce qui rappelle les missions de Sam Fisher dans « Splinter Cell ». Celles-ci sont encore plus nerveuses, grâce à un déluge de joujoux high-tech (caméras, courts-circuits, valves de vapeur éparpillées dans l'environnement ouvert). À vous de les utiliser quand vous êtes lancé à vive allure ou lors des nombreux gunfights musclés ! Mais attention à ne pas vous mettre à dos les autorités ! Car dès qu'un de vos méfaits est rapporté au « 911 » (les passants ont tous un téléphone portable !), la traque commence et il vous faut alors échapper aux voitures de police et aux hélicoptères. Comme dans GTA, leur nombre est proportionnel à vos crimes. Pour éviter les barrages, l'afflux de voitures de patrouilles ou la traque sans relâche des hélicoptères (avec dans chacun un sniper !), mieux vaut se cacher ou quitter la zone de recherche au plus vite. À ce propos, qu'il s'agisse de l'armement (pistolets, fusils, automatiques, armes de sniper...) ou des véhicules, « Watch Dogs » n'a pas à rougir face à ses concurrents. Vous avez amplement de quoi vous défendre, mais sachez que les forces de l'ordre ne font aucun cadeau. Elles n'hésitent pas à vous percuter et faire feu pour vous abattre à la première occasion qui se présente !
Bienvenue à Chicago
Le reste du temps, le sentiment de liberté est grisant, et les missions de la campagne (comme celles du mode libre) renouvellent efficacement l'action pour ne jamais lasser le joueur. Bien que la qualité d'écriture et l'interprétation des acteurs soient indéniables, tout ne repose pas sur le scénario. C’est au moins autant à la magie de ce vaste monde – tout en 3D – et au gameplay surpuissant que l'on doit ce magistral résultat ! Malgré cela, ne vous attendez pas à un jeu irréprochable. La version PS4 (avant mise à jour) était truffée de bugs. Collisions, fusions avec le décor, murs invisibles, physiques délirantes... ces défauts devraient rapidement être corrigés grâce aux patchs. Voilà qui explique sans doute pourquoi Ubisoft a du repousser la date de sortie au 28 mai dernier au lieu de Noël dernier. En conclusion, gageons que « Watch Dogs » séduira de très nombreux joueurs grâce au bouche à oreille et à l'efficacité de sa réalisation. Avec déjà 3 millions d'unités écoulées en 24 heures, Ubisoft se présente comme un sérieux concurrent face à GTA V. Enfin, précisons que la version PC exige une configuration musclée. Au minimum, 6 GO de mémoire vive. Veillez à prendre en compte cet impératif. Pour le reste, foncez, vous ne serez pas déçu !
Testé à partir de la version PS4, « Watch Dogs » a bluffé notre rédaction. Si la qualité visuelle n'est pas toujours irréprochable (tout dépend de la météo et de l'heure), certains passages, notamment les scènes sous la pluie, flirtent avec le photoréalisme ! Autre tour de force : au-delà de l'excellente modélisation de la ville de Chicago et de ses nombreux véhicules, le sentiment de « vie » est inégalé à ce jour. On ne peut qu’apprécier aussi le réalisme du rendu de la surface de l'eau. Malgré ces points forts, le jeu en version 1.0 est truffé de bugs ! Heureusement, cela devrait être rapidement corrigé grâce aux patchs de mises à jour.
Compilant le meilleur de « Grand Theft Auto V », « Slipping Dogs », « Splinter-Cell » ou encore « Split/Second », Watch Dogs nous offre un gameplay ultra-nerveux qui alterne efficacement courses-poursuites, fusillades, phases d'infiltration et piratage informatique. Si, de prime abord, le jeu d'Ubisoft semble n'être qu'une copie de « GTA V », vous ne tarderez pas à constater - en déverrouillant les compétences -, que le jeu s’avère rapidement un cran au-dessus et réellement novateur ! Le fait de coupler piratage et phases de gameplay « traditionnelles » crée un vrai saut qualitatif. Une démonstration réussie du savoir-faire d'Ubisoft Montréal qui devrait vite imposer son jeu comme le nouveau standard.
Concernant la bande-son, le bilan est positif avec d'excellents bruitages et une localisation VF réussie. Le jeu des comédiens fait mouche et l'on apprécie de pouvoir écouter les conversations des piétons en s'approchant d'eux. En revanche, les musiques diffusées par les radios ne sont pas aussi nombreuses et efficaces que celles de GTA V. Mieux vaut le savoir...
Bien qu'uniquement jouable en solo, « Watch Dogs » offre un excellent rapport qualité/prix. Étant donné que l'on évolue librement dans un vaste monde ouvert (Chicago), il faut près de 40 heures pour boucler la campagne. S'y ajoute l'exploration et de nombreuses missions annexes. Ce qui assure, au final, une durée de vie titanesque et une excellente rejouabilité.
« Watch Dogs » crée la surprise en rivalisant efficacement avec l'illustre « Grand Thief Auto V» de Rockstar. S'appuyant habilement sur le meilleur des « GTA-like » du marché, il se révèle un extraordinaire exutoire à l'efficacité remarquable. Outre une réalisation visuelle spectaculaire (proche du photoréalisme) et un sentiment de « vie » dans les rues de Chicago, « Watch Dogs » parvient à renouveler le genre en greffant – ingénieusement - sur les mécanismes de bases (fusillades, courses-poursuites, infiltrations...), le piratage du système informatique de la ville. Ce qui permet de jouer avec les feux de circulation, d’activer les ponts-basculants, d’interagir avec les trains ou carrément de couper l'électricité de la cité ! Plus fort encore :, ces phases de « hack » s'intègrent directement avec les autres actions (classiques) ce qui donne au jeu, une fluidité remarquable et un dynamisme jubilatoire. Si vous aimez les jeux d'action, foncez. « Watch Dogs » est une valeur sûre !