Ce ne sont pas 50, mais 87 millions d'utilisateurs de Facebook dont les données ont été siphonnées par Cambridge Analytica. Le chiffre pourrait être revu à la hausse, l’estimation étant difficile à établir selon le réseau social. La grande majorité des comptes concernés se trouve aux États-Unis (81,6 %), mais quelques utilisateurs établis aux Philippines, au Mexique et de nombreux autres pays ont également été victimes de la firme britannique.
La révélation de l’affaire a rapidement plongé Facebook dans la tourmente et le fondateur Mark Zuckerberg s’est répandu en excuses, promettant d’améliorer la sécurité des données des inscrits. Dans une conférence tenue hier, Zuckerberg a expliqué vouloir corriger les travers de Facebook, dont l’image ne cesse de se dégrader.