Attendu de longue date par tous les fans de la série, ce cinquième opus est enfin disponible sur PC, PS3, PS4, Xbox 360 et Xbox One. L'occasion de retrouver « Snake » en haute définition, évoluant pour la première fois dans un vaste monde ouvert, propice à l'action et l'infiltration... Que vous soyez connaisseur ou néophyte, vous allez vous régaler !
Après nous avoir fait patienter en 2014 avec « Ground Zeroes », qui laissait présager le meilleur, Konami nous dévoile enfin son fameux « Metal Gear Solid V : The Phantom Pain ». Testé par notre rédaction à partir de la version PlayStation4, le nouveau jeu de Hideo Kojima nous a immédiatement conquis. Le fait est qu’il s'adresse aussi bien aux fans de la première heure (dont nous faisons partie) qu'aux néophytes qui découvrent « Metal Gear » avec ce cinquième volet. Toujours orienté action-infiltration à la troisième personne (TPS), « The Phantom Pain » fait évoluer la saga en y ajoutant deux vastes environnements semi-ouverts en guise de « terrain de jeu » et la possibilité de conduire des véhicules. De quoi enrichir le gameplay avec de nouvelles interactions. Le tout en HD, grâce au nouveau moteur graphique (Fox Engine). Le résultat est spectaculaire. Qu'il s'agisse de la modélisation des personnages, de l'animation, des effets visuels, ainsi que de la gestion des ombres et lumières dynamiques... vous en aurez plein les mirettes ! Précisons que Konami annonce dans son dossier de presse que « Metal Gear Solid V : The Phantom Pain » offre une surface de jeu 200 fois plus grande que celle du prologue « Ground Zeroes ». Bref, ce monde ouvert change radicalement des habituels couloirs et se renouvelle grâce à une large variété de paysages et de bâtiments à explorer. La météo n'est pas en reste, avec un cycle jour/nuit qui impacte l'évolution des missions. Manette en main, on retrouve le dynamisme des derniers épisodes pour un plaisir décuplé. A pied, à bord de véhicules ou à cheval, « Snake » se révèle une fois de plus redoutable ! En vue subjective (avec la mire des armes à feu) ou à la troisième personne (TPS), notre héros alterne à merveille infiltration et assauts musclés. Bien vu pour les « bleus », cet épisode est relativement facile d'accès, tout en restant riche et évolutif. Il est notamment possible de cacher les corps dans des casses, comme dans "Htiman" ! Le pitch est également l'un des points forts du jeu de Hideo Kojima, avec une introduction qui restera culte. En effet, Snake (que l'on appelle également « Bigboss ») a été secrètement capturé et plongé dans un coma artificiel (pendant 9 ans), par un groupuscule militaire privé américain dénommé « Cipher ». Au cours de cette fameuse introduction ou notre héro reprend conscience, vous découvrirez qu'il n'est vraiment pas en grande forme. Borgne, amputé d'un bras et le corps criblé de débris, suite à une terrible explosion... Bigboss n'est plus que l'ombre de lui même.
Changement de cap à 180°
Heureusement, l’hôpital qui l’abrite est pris d'assaut. Et notre héros est épaulé par un frère d'arme pour une mission d'exfiltration mise en place avec l'aide d'Ocelot (l'éternel rival de Snake !). Mis en scène, tel un long métrage hollywoodien, « Metal Gear Solid V : The Phantom Pain » nous embarque dans son univers - atypique -, dès les premières minutes de jeu et ne cesse de gagner en puissance après quelques phases de tutoriel interactifs. A peine, découvrons-nous les vastes paysages désertiques d’Afghanistan de 1984 (en monde ouvert !), qu'il est question d'aller faire parler la poudre en infiltrant un campement ennemi ou est retenu prisonnier « Kazuhira Miller », un soldat allié. Comme dans les missions proposées (150 annexes et 50 principales), vous aurez le choix entre l’infiltration ou la brutalité d'un assaut frontal. En fonction de l'équipement et des véhicules à disposition, Snake se faufile discrètement ou opte pour un carnage. A ce propos, le système d'armement est monté d'un cran, avec la customisation. Une fois votre première mission terminée, il sera temps de découvrir la « Mother Base ». En exploitant le système de récupération « Fulton » (un ballon gonflable dédié à l’extraction), vous pouvez lors des missions faire évoluer votre plate-forme en envoyant armes, soldats ennemis, animaux, matériels, véhicules ou containers... Tous ces éléments vous octroient des récompenses après chaque mission réussie. En recrutant des hommes sur le terrain ou en récupérant des matières premières, vous avez la possibilité d'agrandir votre « Mother Base ». Son évolution vous perme de développer de nouvelles armes ou de nouveaux objets très utiles au combat et de les expédier directement au front. Il est aussi possible de former des équipes de soldats pour vous épauler lors des missions. Important pour les fans de « Metal Gear » sur PlayStaion One (1995), ce cinquième opus propose d’utiliser le fameux « carton » pour dissimuler « Snake » et le faire progresser furtivement. Concernant les personnages clés de ce cinquième oups, Hideo Kojima n'a par perdu la main ! Les principaux protagonistes sont tous charismatiques et bénéficient d'une excellente modélisation faciale et d'animations ultra-réalistes. Snake, Kazuhira Miller, Ocelot, Emmerich, Quiet, Eli ou encore le redoutable « Skull Face » font tous honneur à nos consoles et PC équipés d'une configuration dernière génération !. C’est pourquoi, nous vous recommandons sans réserve d'investir dans ce cinquième volet. D'autant plus sachant qu'il regorge, pour les fans, d’allusions aux précédents épisodes. De toute évidence, cette nouvelle orientation de la série flirte avec le sans faute et Konami ne va pas en rester là. Du grand Art !
Le nouveau moteur "Fox Engine" fait des merveilles ! Personnages, animaux, environnements (intérieurs / extérieurs) sont finement modélisés en HD. Les effets visuels, ombres et lumières dynamiques subliment le réalisme de ce cinquième opus. La mise en scène est également soignée et nous immerge - dès l'introduction - dans un condensé d'action et d’infiltration dont Konami a le secret. Sympathique aussi : le fait d'évoluer désormais à cheval dans de vastes environnements ouverts évoque l'illustre "Red Dead Redemption" de Rockstar.
Avec cet épisode, Konami parvient à satisfaire autant les fans de la première heure que les néophytes qui découvrent la série avec ce cinquième volet. Les allusions aux précédents épisodes sont nombreux et la richesse du gameplay a bien progressé. Que l'on opte pour l'infiltration ou les assauts frontaux, Snake répond au doigt et à l’œil. Outre l'arrivée de vastes environnements ouverts, le jeu brille par la possibilité d'utiliser maintenant des véhicules. Ce qui dynamise encore l'expérience.
Uniquement disponible en anglais sous-titré français, "Metal Gear Solid V : The Phantom Pain" bénéficie d'une bande-son de qualité. Les voix, bruitages et musiques s'inscrivent dans la continuité. Pour le public francophone, il aurait été agréable d'avoir droit à une localisation, comme c'était le cas avec le mythique "Metal Gera Solid" sur PlayStation One. En l'état, il n'y a pas de bémols à signaler, mais les hermétiques à l'anglais vont devoir lire les sous-titres...
Avec plusieurs centaines de missions (50 principale et 150 annexes), l'ajout d'environnement ouvert et de vastes possibilités de customisation (via la "Mother Base"), "Metal Gear Solid V : The Phantom Pain" offre un excellent rapport qualité/prix. Nul doute que les fans seront ravis de retrouver Bigboss et sa fameuses boîte en carton... Quant aux néophytes, moins "sensibilisés à la série", ils auront un excellent jeu d'action-infiltration. L'évolution globale de cet épisode annonce le meilleur pour la suite de la licence.
Titre majeur de l'année 2015, "Metal Gear Solid V : The Phantom Pain" dépoussière l'une des plus importantes licence de Konami. Pour son grand retour, Snake évolue désormais à pied, à cheval ou à bord de véhicules dans de vastes environnements ouverts. L'action-infiltration demeure au centre du gameplay et l’on apprécie la refonte visuelle apportée grâce au "Fox Engine". Que l'on soit fan de la série ou simple amateur de bons jeux, "Metal Gear Solid V : The Phantom Pain" est une valeur sûre. Reste à ne pas négliger la mention PEGI 18+, car certains passages peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes.