L’illustre jeu de chasse aux monstres de Capcom fait son grand retour en 2025 avec Monster Hunter Wilds, qui vise à marquer un tournant après 20 ans à nous faire rêver dans son univers riche en couleurs et en dangers... Peut-il séduire autant les fans de la première heure (sur PSP) que les joueurs n’ayant jamais connu les précédents volets ? Bref, est-il réellement armé pour ce grand écart sur PC, PS5 et Xbox Series ?
Depuis ses débuts en 2004 sur PSP, la saga Monster Hunter s’est imposée comme une référence du jeu d’action-RPG en coopératif ! Avec des mécaniques exigeantes, un bestiaire impressionnant et un gameplay qui récompense la maîtrise, la licence de Capcom a su conquérir plus de 100 millions de joueurs à travers le monde. Et ça, c’était avant la sortie de Monster Hunter Wilds, qui réalise un démarrage spectaculaire en termes de ventes ! Annoncé comme un renouveau ambitieux de la franchise, il va encore plus loin que les précédents opus en offrant des zones ouvertes dynamiques, une IA de monstres évoluée, de nouvelles mécaniques de chasse et un niveau de personnalisation accru. Effectivement, Capcom nous revient avec un Monster Hunter en grande forme ! Après plusieurs heures passées à arpenter ces nouvelles terres hostiles, MHW est-il à la hauteur des attentes ?
Dès les premières minutes, Monster Hunter Wilds impressionne par sa direction artistique et la richesse de ses environnements 3D. Le jeu exploite pleinement les capacités des consoles nouvelle génération et de nos PC modernes, avec de vastes paysages, des effets météorologiques dynamiques et une faune plus vivante que jamais. Fini les cartes compartimentées : les zones ouvertes sont désormais plus naturelles, plus grandes et plus cohérentes, favorisant ainsi une immersion encore plus poussée ! Les transitions entre le jour et la nuit influencent directement la vie sauvage et le comportement des monstres, rendant chaque expédition unique. Ce qui nous a beaucoup plu ! Malheureusement, cette ambition technique s’accompagne de quelques problèmes de performances, notamment sur PC (comme nous avons pu le constater sur Steam). Même sur des configurations puissantes, des chutes de framerate, des plantages et des textures qui tardent à charger viennent gâcher l’expérience. Les versions PS5 et Xbox Series X|S s’en sortent mieux, bien que quelques ralentissements persistent lors des affrontements contre les créatures les plus imposantes. Une série de patchs correctifs a déjà été annoncée par Capcom, mais ces soucis techniques ternissent quelque peu l’excitation des premières heures. Dommage !
Un gameplay plus dynamique et stratégique
Si la série a toujours misé sur un système de combat méthodique, Monster Hunter Wilds apporte son lot de nouveautés qui enrichissent encore l’expérience de la chasse. La plus marquante est sans doute l’introduction des Seikrets, des montures wyvernes bipèdes qui révolutionnent la manière de se déplacer et d’aborder les combats. Contrairement aux Palicos et aux Palamutes des précédents opus, ces créatures sont bien plus que de simples compagnons : elles permettent de grimper aux parois, de contourner rapidement un monstre en plein combat et même d’effectuer des attaques montées dévastatrices. De quoi dynamiser l’expérience comme jamais ! Autre amélioration notable : la gestion de l’équipement. Fini le temps où il fallait obligatoirement retourner au camp pour changer d’armes ! Et c’est tant mieux... Désormais, les Seikrets peuvent transporter un set secondaire, permettant aux chasseurs d’adapter leur stratégie en fonction du monstre affronté. Cette flexibilité ajoute une couche de profondeur tactique bienvenue, rendant les affrontements encore plus prenants. Manette en main, nous avons pu apprécier l’efficacité de ces changements. Le bestiaire, quant à lui, mélange nouvelles créatures et visages familiers, avec des monstres inédits (heureusement !) qui profitent d’une IA plus évoluée. Nous avons constaté qu’ils réagissent plus intelligemment aux attaques, interagissent davantage avec l’environnement et peuvent être influencés par la météo. Certains deviennent plus agressifs sous la pluie, tandis que d’autres exploitent les tempêtes de sable pour mieux se camoufler. Ce genre de détail renforce l’immersion et pousse les joueurs à réfléchir avant d’attaquer tête baissée. Capcom a bien su repenser le gameplay.
Comme par le passé, la saga Monster Hunter offre un contenu conséquent. Entre la campagne solo, le multijoueur (en coopératif), les quêtes annexes et la chasse aux armures et armes ultimes, les heures de jeu se comptent en centaines ! Les biomes sont variés, chacun avec ses propres écosystèmes et dangers uniques, et la progression pousse à sans cesse expérimenter de nouveaux équipements et stratégies. Cependant... une ombre plane sur ce festin de contenu : la monétisation ! Si la série a toujours proposé des éléments cosmétiques optionnels, Monster Hunter Wilds va un cran plus loin avec des microtransactions qui touchent désormais au gameplay. Par exemple, modifier l’apparence de son chasseur après la création initiale nécessite l’achat de vouchers payants. Un choix frustrant ! Surtout dans un jeu où la personnalisation est un élément clé de l’expérience. De même, certaines améliorations d’équipement peuvent être accélérées via des achats en monnaie virtuelle. Bref, une pratique qui risque de diviser la communauté. Attention : cela ne signifie pas que l’expérience de base est gâchée (non, le jeu est bon !), mais ces pratiques commerciales auraient pu être évitées pour ne pas entacher l’une des licences les plus appréciées des joueurs.
De notre point de vue, Monster Hunter Wilds est une véritable évolution pour la franchise. Plus beau, plus fluide et plus dynamique, il apporte des innovations bienvenues avec ses Seikrets, son monde vivant et ses nouvelles mécaniques de combat. Si les problèmes techniques et la monétisation discutable viennent ternir le tableau, ils ne suffisent pas à gâcher l’expérience de chasse immersive et grisante qui fait le succès de la série. Il s’agit clairement d’un incontournable pour les fans de la série de Capcom, à condition d’être prêt à composer avec quelques imperfections techniques et économiques. Les débutants pourront aussi apprécier une recette efficace depuis plus de 20 ans.
Monster Hunter Wilds profite d’une direction artistique agréable, avec des environnements vivants, mais il faut composer avec quelques soucis de performances (notamment sur PC). Les patchs correctifs devraient rapidement endiguer cela, mais au lancement, c’est un peu décevant. Les monstres et personnages profitent de belles modélisations 3D et on apprécie la mise en scène.
Capcom fait évoluer la série avec un résultat plus dynamique et stratégique grâce aux Seikrets et aux nouvelles mécaniques de combat. Le soft s’adresse autant aux novices qu’aux fans de l’époque PSP ! On aime les ajustements (hormis les microtransactions).
La bande-son est immersive et les bruitages réussis, bien que certaines musiques de combat soient un peu répétitives. Les voix VF sont de bonne qualité et contribuent au charme de Monster Hunter Wilds, notamment pour les nouveaux joueurs découvrant la série.
Capcom nous livre un contenu immense avec des centaines d’heures de jeu ! À l’instar de ses prédécesseurs, il va être compliqué de s’ennuyer avec Monster Hunter Wilds, tant il y a de choses à faire en solo comme en multijoueur. Seul bémol : la monétisation discutable.
"Monster Hunter Wilds" est un excellent épisode qui modernise la saga de Capcom pour un retour mémorable en 2025, tout en conservant l’essence de "Monster Hunter". Rien n’est dénaturé pour séduire les nouveaux joueurs ! Malgré quelques défauts techniques au lancement (qui seront corrigés via des patchs) et des choix de monétisation discutables, "Wilds" reste une aventure épique et passionnante pour les amateurs de chasse aux monstres. Nous le recommandons vivement.